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j'assumes

5 janvier 2016

résolution (tardive)

     

        Il est 6h19: Je ne pleure plus.

Voila bientot 36 heure que je pleure presque sans discontinuer, j'ai réussi a sauver les meubles:

Je n'ai pas pleuré ni devant la femme que j'aime, ni devant mes colocs.

Je ne dis pas que ça a été facile, je dis juste que je l'ai fait, que j'y suis parvenu par je ne sais quel miracle.

 

       Il est 6h20: Je ne pleure plus car je n'ai plus peur.

Voila bientot 36 heures que je tremble comme une feuille, parfois, mon corps m'accorde quelques instants de répis,

Lorsque je parviens à penser à autre chose.

 

       Il est 6h21: Je ne pleure plus, car je sais ce que je veux.

Je ne veux pas perdre celle que j'aime, quoi qu'il m'en coûte.

Je ne veux plus penser que demain, tout à l'heure, plutôt, elle me quittera.

 

       Il est 6h22: Je ne pleure plus car je sais qu'il reste un espoir

Je suis à nouveau prêt a me battre, 

J'ai séché mes larmes, oublié mes yeux gonflés de larmes, et bouffis de fatigues.

 

       Il est 6h23 Je ne pleure plus, car je crois en un avenir

Je ne dis pas qu'il sera radieux, je ne dis pas qu'il sera heureux

Je dis juste qu'il sera, pour moi, toujours la.

 

       Il est 6h24 Je ne pleure plus car j'ai retrouvé mon courage, ma force, et ma foi.

J'accepterais ce qu'il faut endurer sans crier, sans pleurer, sans rien montrer.

Je serais une machine s'il faut que j'en sois une, aussi impitoyable soit-elle.

 

       Il est 6h25 Je ne pleure plus car j'ai pris ma résolution:

Je veux me battre

Je veux sourire

Je veux aimer.

 

N

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5 janvier 2016

2016

bien, comme tu peux le lire, les deux ou trois trucs postés ont étés écrit il y a quelques années, depuis, il s'est passé des trucs, ma vie a (un peu) bougé.

J'ai fait un break, faute de temps, d'inspiration, de motivations, cette nuit, j'ai envie de m'y remmettre, parce que ça me manque, parce que j'en ai envie, parce que j'ai envie de me faire plaisir, que j'ai envie d'assumer ( et oui, c'est aussi ça devenir adulte) et je crois que je suis en train de le devenir.

 

Je sais pas si je vais écrire autre chose plus tard dans la nuit, le temps nous le dira... En attendant, je ne vous souhaite pas une bonne année, je vous souhaite de créer une bonne année 2016.

 

"2015, cette année bin merdique est terminée...

On passe a 2016, et pour cette année, je n'ai aucune envie de souhaiter quoi que ce soit à qui que ce soit, je ne ferais pas de meilleurs voeux, je me contenterais de faire en sorte que 2016 soit belle.

Et j'encourage tous les ami(e)s, les frangin(e)s, les inconnu(e)s, les gens que j'aime bien, et ceux que j'aime pas,non pas a souhaiter le meilleur, mais a faire en sorte qu'on soit tous collectivement un peu moins cons.

Et peut être qu'on aura une année 2016 qu'aura de la gueule, et on sera d'autant plus content, parce qu'on aura participé au fait que 2016: ça va le faire.

Voila voila, des bisous, des chatons et des licornes pour tout le monde, je paye ma tournée..."

 

N

5 janvier 2016

reminiscences 3

3ème et dernière réminiscence, rétrospectivement, la première. 17 Novembre 2008

 

" le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux..." (ntm)


c'est comme un rêve, ou tout brulerais, 
où on sait que rien n'est vrai, mais qu'on peut pas s'empêcher de croire
parce que ça parait si vrai...
parce que ça en a le gout, la couleur, l'aspect, et même la douleur...

rouge sang.....

c'est amer, comme si tu te réveillais un matin, avec le cœur accroché a un pieux, au dessus de ton lit, que tu le regarde battre , encore chaud et humide, sans comprendre......

mais, pourquoi? tu es sonné, tu n'as pas vraiment mal, et le froid gagne du terrain...

la douleur s'intensifie, ce qui n'était au départ qu'un picotement deviens une vraie brulure, tu soufres, tu pleurs, tu cries, tu apelles la derniere chose qu'il te reste... (maman??) peut être...

puis tu ne peux plus respirer, tu t'essoufles, 

c'est alors que ta vie défile devant tes yeux, ton enfance, tes premiers pas, ton papa, avec les cheveux longs, tes premiers mots, la maison, l'aprentissage du vélo sans roulette, la fierté dans ses yeux... l'école, la maitresse, le centre de loisirs, les cons, les lunettes, le sable dans la bouche, la plage, l'école primaire, M. s*lic, sa grosse moustache, la balle aux prisonnier, vincent et rodolphe qui se marrent, en se moquant de moi... premier ami... le collège, les cours, longs et chiants, la loose, l'égalité, les profs de sports, les cpe, kevin, julien, et les autres, les claques, les bastons, les engueulades... le lycée, la glande, les cheveux, le rock, le métal, yannou, ses guitares, sa batterie, quentin, flo, erik, kam, les autres, le théatre, les cons, la glande, la déception, le bac, l'alcool, la fac, les blocages, le bafa, la premiere fille, l'alcool, le shit, eux, tous, elle, l'amour, la déception, la rupture, les embrouilles, la perte d'eux, la galere, elle, renouveaux, l'amour, la brulure..........

puis rien, le blanc, le vide, mourir d'asphyxie, d'arret cardiaque, vidé de son sang, de douleur?

peu importe, pourvu que ça finisse vite.

5 janvier 2016

réminiscence 2

c'est pas de l'écriture automatique, c'est juste ma découverte de l'OULIPO...(le 22 décembre 2008)

 

crier vengeance

partir loin 
sauter dans la fosse, le poing levé, prendre les coups , saigner, se battre , frapper, encore et encore, regretter, parfois, avancer changer de vie.

vouloir crever 
oublier le passé, recommencer a zéro

une bombe....une explosion

vessie de haine et de rage dans mon ventre.

l'interpretation pue la défaite.

perdre des amis, 

parce qu'au fond, ils sont le lien avec le passé douloureux...


5 janvier 2016

réminiscence 1

Un truc, écrit le premier décembre 2008, le début d'une aventure, le début de l'écriture automatique, la première rencontre...
On a partagé....

Le pain, qu'on dirait que c'est des toasts avec du foie gras dessus
et des crackers qu'on aurait dit que c'était de la dinde avec des petits marrons dessus!!

mais on a surtout partagé des sourires, des rires, du temps, sur ce toit, à raconter ta vie, à raconter mes conneries.

et on aurait dit qu'on était heureux... et que nos vies étaient parfaites.... Sarrote, toi et moi...

mais en vrai, peut être qu'on l'était...


Hier soir, tu m'as dit que tu admirais ce "courage", ma "faculté" à me foutre dans la merde..... uniquement pour en sortir le gens, des amis, des inconnus...

et tes mots m'ont touché, 

Et tout naturellement, je t'ai remerciée, et je t'ai répondu que y avait que ça qui me tenait...

qu'il y avait plus que ça pour me tenir... 

et c'est a ce moment la que j'ai compris, que je faisait tout ça, pas pour moi,
pas pour mon putain d'ego, 
je faisait tout ça, tout ça pour ....

Et que, sans ça, je serait plus rien,ou plutôt, que je serais plus...

tu m'as regardé j'ai tiré sur ma clope, comme si de rien n'était...

Mais j'ai senti ce regard sur moi, et les pensées qu'il véhiculait, à vrai dire, je ne sais plus. peut être as-tu prononcé ces mots, ou les ai-je lu dans tes yeux... je sais pas

mais j'aurais qu'un mot pour toi, Qu.... Merci

Et après tout ça................Le bal des sourires, mais les yeux ne trompent pas, j' ai vu le vide, la peur, la tristesse, la tendresse, dans vos yeux. Et je l'ai vue, avec son regard, qui 'a touché (coulé) qui m'a troublé, qui m'a tué, il y a déjà bien longtemps.

Et en quelques instants, j'ai revécu cette vie, ces sourires, ce bonheur... puis je me suis souvenu de cette douleur sourde, brulante, qui m'a brisé en millions de fragments....


Puis le souvenir c'est fait palpable Je me tord, je crache, je hurle, je m'arrache la peau de mes ongles pourtant ras, je supplie que cesse ce supplice

Tout autour de moi, on marche vite, on parle fort, sans me voir, on s'arrête, me salue, d'un sourire, ni triste, ni vraiment franc. 

ce sourire devient un rictus, un rire dément, entrecoupé de cris, la douleur rend fou... Et mes amis, non, ces inconnus, comme moi, se débattent dans ce marécage fangeux duquel s'élève des vapeurs d'alcool, ils glissent, tentent de se relever, retombent, rampent, s'étouffent, se noient, meurent en me suppliant de les aider...

j'y vais, je plonge, je tend la main à qui veut l'attraper et, les tirant vers la surface, je coule chaque fois un peu plus, 

je manque d'air, ne peut plus respirer, et déjà, je sens mes poumons se remplis de ce liquide mortel.

les mains , tendues vers moi, les bras, CES bras se croisent, se balancent, restent hors de ma port"e, me narguant, reculant a chaque tentative de vivre, de survivre. 

A croire que tous attendent ce spectacle avec impatience, pour se dire, enfin, mais trop tard, que non, c'était pas un mauvais bougre, ni un vieux con aigris, mais juste un pauvre type qui avait rien demandé, comme tant d'autres


Je t'attends Désormais!


Et puis derrière les larmes, les rires, les sourires...La terre tournera...Le jour se lèvera.....les fleurs pousseront, puis faneront...

Les jeunes feront la fête, on ne saura plus qui c'était, que ce mec "Anonyme"

et à cette épitaphe, gravée sur un mur, depuis toutes ces années, celles d vos parents, celles de vos grands parents, ils n'y survivront pas non plus, a ce "Adieux l'ami" qui sera oublié tres vite.

"Et on aurait dit qu'on était heureux


N
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5 janvier 2016

j'assume ce que j'écrit.

Bonjour, bonsoir, ce soir, j'ai 27 ans, depuis quelques temps déja, je ne suis plus un enfant, je ne crois pas être un adulte. j'aime écrire. j'aime ne pas réfléchir à ce que j'écris, je fais de mon mieux, et je crois qu'il est temps d'assumer ce que j'ai et ce que je vais écrire.

 

 

c'est amusant, j'ai l'impression de retomber en adolescence, de retourner écrire sur mon premier blog, que je n'ai jamais osé divulguer, parce que je n'osais pas écrire, parce que je n'osais pas être lu. Désormais, je crois qu'il est temps.

 

N

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